Le jeune footballeur de 22 ans, star de Manchester United, s’est engagé dans la lutte contre la précarité alimentaire, qui touche 1 enfant sur 5 dans le pays.
En juin 2020, il avait écrit une longue tribune dans le «Guardian», demandant au gouvernement britannique d’agir pour les enfants défavorisés. «C’est mon histoire, familière à beaucoup d’autres en Angleterre, qui m’amène ici : ma mère travaillait à plein temps, gagnait le salaire minimum pour s’assurer que nous aurions toujours un bon repas à table. Mais cela n’était pas suffisant. Le système n’était pas fait pour que des familles comme la nôtre réussissent, peu importe à quel point ma mère travaillait dur», avait-il raconté.
Il avait expliqué que lui-même avait dû compter sur les repas gratuits à l’école, les petits déjeuners offerts et la mobilisation de voisins et d’entraîneurs. Il avait évoqué la Banque alimentaire et ses souvenirs de Noël, où il allait chercher là-bas le dîner tous les ans.
Le gouvernement lui a écouté et a accepté de mettre la main dans la poche pour aider ces enfants défavorisés en distribuant de la nourriture. Mais cela ne va pas durer, la fin du mois août signe malheureusement la fin de l’aide alimentaire que faisait le gouvernement.
Le jeune Rashford ne lâche pourtant pas, voyant la COVID-19, qui plonge les gens de plus dans le besoin, il interpelle les politiques de la gravité de la situation et la nécessité d’accompagner ces personnes dans les bidons quartiers d’Angleterre en cette période de pandémie. Mais le sénat décide autrement et vote en majorité contre, le gouvernement pareil.
Alors, la star use de son influence sur les réseaux sociaux notamment sur sa page Twitter, pour interpeller des personnes de bonne volonté, des restaurant… à se joindre à lui. En un laps de temps, un succès énorme, plus de 2 000 personnes se joint à lui, plus tard, le gouvernement de Boris Johnson aussi fait marche arrière et débloque un montant pour soutenir les personnes défavorisées.
La star du football, devenue aussi star dans un autre domaine.
Crédit : Paris MATCH
