Par le biais de la Direction générale des hydrocarbures (DGH), l’État entend en effet faire toute la lumière sur la réalité de la production pétrolière du pays, a appris Jeune Afrique . La différence entre ce que les opérateurs déclarent produire et la réalité telle que l’évaluent les autorités est en effet considérable. Le français Total et le chinois Addax ont déjà fait l’objet de redressements : plusieurs centaines de millions de dollars, au total.
Et voici que leurs principaux concurrents sont à leur tour menacés. Shell, Maurel & Prom et le britannique Perenco (désormais numéro un au Gabon en matière de production) ont été audités par la DGH, qui s’apprête à transmettre ses conclusions à son ministère de tutelle, dirigé par Étienne Ngoubou.
Le temps viendra ensuite de sortir les calculettes et, sans nul doute, de négocier le montant des amendes. Celles-ci s’annoncent salées !
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