SENEGAL : Dakar est notre ville de la semaine
Sous la double action des apports migratoires depuis les campagnes et de l’accroissement naturel, la région de Dakar s’est très rapidement développée. Elle est ainsi passée de 400 000 habitants en 1970 à 2,6 millions d’habitants en 2005. Métropole macrocéphale, elle accueille la moitié de la population urbaine du pays.
Sa situation à l’extrémité occidentale de l’Afrique, sur l’étroitepresqu’île du Cap-Vert, a favorisé l’installation des premiers colons, puis le commerce avec le Nouveau Monde, et lui confère une position privilégiée à l’intersection des cultures africaines et européennes. Organisatrice du premier Festival mondial des Arts nègres voulu par le président Léopold Sédar Senghor en 1966, la ville est le siège de l’Institut fondamental d’Afrique noire et de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest.
Aujourd’hui le Dak’Art (la Biennale d’art contemporain) contribue à son rayonnement international. Aux quartiers populaires et aux infrastructures héritées de l’époque coloniale – le port, la gare, lepalais présidentiel ou la cathédrale du Souvenir africain, ainsi que le remarquable patrimoine de l’île de Gorée toute proche – se sont ajoutés des édifices plus modernes tels que l’Université Cheikh Anta Diop, la Grande Mosquée, la Porte du Troisième millénaire et leMonument de la Renaissance africaine.
N’occupant que 0,28 % du territoire national, la région de Dakar regroupe sur 550 km2, 25 % de la population et concentre 80 % des activités économiques du pays[2