ÉconomieFinancé

À Paris, Ecobank veut passer à la vitesse supérieure

Le Gabonais a entamé des démarches auprès du régulateur britannique pour transformer, d’ici à la fin du premier semestre de 2016, le bureau de représentation du groupe à Londres en une succursale de Paris.

Cela lui permettrait d’ouvrir au cœur de la City une salle de marché pour y mener directement des opérations. Et de rattraper son retard dans le domaine sur ses concurrents marocains et nigérians, installés dans la capitale britannique depuis longtemps.

Mi-octobre, il a réuni à Paris les dirigeants d’une quinzaine d’établissements financiers partenaires sur le continent, officiellement pour échanger autour du thème : « l’Afrique au cœur de la volatilité des marchés mondiaux ». Mais, pour le patron d’EBI, il s’agissait surtout de leur présenter – avec l’appui de Charles Kie (également présent), le directeur exécutif du groupe chargé de la banque de grandes entreprises et d’investissement – les possibilités qu’offre la plateforme parisienne, notamment pour les opérations libellées en devises. Grâce au réseau du groupe, qui couvre 36 pays africains, et à son pôle trésorerie, qui traite une vingtaine de devises.

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