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ALASSANE OUATTARA PARCOUR SCOLAIRE ET PROFESSIONNEL

Économiste de profession ayant notamment travaillé au FMI, il est Premier ministre de Côte d’Ivoire de 1990 à 1993, période pendant laquelle il assainit les finances publiques du pays et relance l’économie au prix d’une politique de
rigueur budgétaire . Il est élu en 1999 à la tête du
Rassemblement des républicains (RDR), mais ne peut se présenter aux élections présidentielles de 1995 et 2000 à cause du concept d’ ivoirité .

Fils de Dramane Ouattara, enseignant et commerçant prospère, et de Hadja Nabintou Ouattara (née Cissé). Il descend de l’empereur
Sékou Oumar Ouattara (1665-1745), premier roi de la dynastie des Ouattara de l’ empire Kong, à cheval sur les actuels Mali , Ghana , Burkina Faso et Côte d’Ivoire.

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Après avoir effectué ses études primaires en Côte d’Ivoire et secondaires en Haute Volta, actuel Burkina Faso, Alassane Dramane Ouattara a entamé ses études supérieures à l’Institut de Technologie de Drexel à Philadelphie en Pennsylvanie. Il les a poursuivi à l’université de Pennsylvanie, Philadelphie (États-Unis d’Amérique) où il a obtenu un Ph. D. in Economics (Doctorat d’Etat en Sciences Economiques).

  1. 1962: Baccalauréat série mathématiques élémentaires, Lycée Zinda Kaboré à Ouagadougou (Haute Volta, actuel Burkina Faso)
  2. 1965: Bachelor of Science in Business Administration, Drexel Institute of Technology, Philadelphie, Pennsylvanie (États-Unis d’Amérique)
  3. 1967: Master of Arts in Economics, Université de Philadelphie, Pennsylvanie
  4. 1972 Ph. D. in Economics (Doctorat d’État en Economie), Université de Philadelphie, Pennsylvanie

Inscrit à l’Institut de technologie de Drexel puis à l’ université de Pennsylvanie grâce à l’obtention d’une bourse, il obtient en 1967 un master en économie. Entré en tant qu’économiste au Fonds monétaire international (FMI) l’année suivante, il poursuit ses études et obtient un doctorat d’État en sciences économiques en 1972.

Un an plus tard, il intègre la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dont il est vice-gouverneur de 1983 à 1984. Il retourne ensuite au FMI pour y occuper les fonctions de directeur du département Afrique à partir de
novembre 1984 , après quoi il devient, en octobre 1988, gouverneur de la BCEAO.

Le 7 novembre 1990, il est nommé par le président de la République, Félix Houphouët-Boigny, à la fonction de Premier ministre de Côte d’Ivoire , Le 7 décembre 1993, Alassane Ouattara prononce à la Radiotélévision ivoirienne une allocution dans laquelle il annonce la mort de Félix Houphouët-Boigny, déclarant que « la Côte d’Ivoire est orpheline ».
Il donne sa démission deux jours plus tardEn juillet 1994, il devient directeur général adjoint du
Fonds monétaire international (FMI). Premier Africain à occuper une fonction de cette importance au sein de l’institution internationale, il a sous sa responsabilité plus de 80 pays et remplace le directeur général, Michel Camdessus , lorsqu’il est absent.

Alassane Ouattara quitte ses fonctions de directeur général adjoint du FMI le 31 juillet 1999 pour effectuer son retour sur la scène politique ivoirienne. Le lendemain, il est désigné président du Rassemblement des républicains (RDR) [13] , parti centriste et libéral fondé par le député Djéni Kobina cinq ans auparavant. Il annonce alors son intention de se présenter à l’ élection présidentielle de 2000 et estime bénéficier d’une « parfaite éligibilité » en remplissant les conditions requises « en matière de nationalité, de filiation et de résidence ». Mais le pouvoir en place lance contre lui un mandat d’arrêt pour « faux sur l’identité et usage de faux documents administratifs », ce qui le pousse à s’exiler en France entre septembre et décembre 1999.

À Noël 1999, une mutinerie éclate à Abidjan. Le général Robert Guéï prend la tête du mouvement, qui se transforme en coup d’État contre Henri Konan Bédié. Le 29 décembre 1999, alors que les prisonniers politiques sont libérés, Alassane Ouattara rentre de son exil. Une commission est formée par les militaires, avec des représentants de tous les partis, pour rédiger une nouvelle Constitution.

Quelques semaines plus tard, la candidature d’Alassane Ouattara, qui souhaite se présenter aux élections législatives à Kong, est encore rejetée par la Cour suprême, alors qu’elle avait été jugée recevable par la Commission électorale indépendante (CEI). Alassane Ouattara revient en Côte d’Ivoire le 30 novembre 2001 pour participer au « Forum pour la réconciliation nationale », organisé par Laurent Gbagbo sous la pression de la communauté internationale.

Après avoir été repoussée à six reprises par
Laurent Gbagbo , l’ élection présidentielle a finalement lieu à la fin de l’année 2010. Au premier tour, Alassane Ouattara obtient 32,1 % des voix, arrivant derrière le président sortant, Laurent Gbagbo, qui rassemble 38,0 % des suffrages. Entre les deux tours, Alassane Ouattara obtient le soutien d’Henri Konan Bédié , arrivé troisième avec 25,2 % . À l’issue du second tour, les résultats de la Commission électorale indépendante , qui n’est cependant pas habilitée à prononcer les chiffres définitifs, donnent Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1 % des voix.

Dans une décision en date du 4 mai 2011 , le Conseil constitutionnel ivoirien « proclame monsieur Alassane Ouattara président de la République » et « prend acte des décisions prises » par celui-ci [31] . Deux jours plus tard, le
6 mai, il prête serment au palais présidentiel d’Abidjan , en présence notamment des membres du gouvernement, des diplomates, des responsables militaires, des chefs de partis politiques . Sa cérémonie d’investiture se déroule en présence de chefs d’État étrangers le
21 mai à Yamoussoukro .

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