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Alcool et santé : Principaux résultats des recherches de 2025

Les données scientifiques récentes montrent qu’il n’existe pas de niveau sûr de consommation d’alcool, même une consommation faible à modérée étant associée à une augmentation des risques de cancer, de maladies cardiovasculaires, de lésions hépatiques et d’effets négatifs sur la santé mental

Risque de cancer

  • Toute consommation d’alcool élève le risque de plusieurs cancers : notamment ceux du système digestif (bouche, gorge, œsophage, côlon), du foie et du sein.
  • Une analyse dirigée par le CIRC en 2025 portant sur 2,5 millions de participants a mis en évidence un lien modeste mais significatif entre la consommation d’alcool et le cancer du pancréas, indépendamment du tabagisme.

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  • L’avis du chirurgien‐chef des États-Unis indique que chez les femmes, un verre par jour fait passer le risque vital de cancer lié à l’alcool de 17 à 19 pour 100, et deux verres par jour à 22 pour 100
  • Mécanismes : l’éthanol se transforme en acétaldéhyde, qui endommage l’ADN, favorise l’inflammation et perturbe les processus de réparation cellulaire.

Santé cardiovasculaire

  • L’idée selon laquelle une consommation modérée serait « protectrice pour le cœur » est désormais remise en cause.
  • Le document de position du Réseau européen de cardiologie de 2025 conclut que tout niveau de consommation d’alcool augmente le risque d’hypertension, de coronaropathie, de fibrillation atriale, d’insuffisance cardiaque et d’AVC, réfutant l’hypothèse de bienfaits cardiovasculaires.
  • Une déclaration scientifique de l’AHA de 2025 n’a trouvé qu’une association protectrice faible ou inexistante entre de faibles quantités d’alcool (≤ 50 g/jour) et la maladie coronarienne, lorsque des études génétiques sont prises en compte, soulignant les biais possibles des études observationnelles.
  • Une consommation élevée est systématiquement liée à un risque accru d’AVC hémorragique et de mortalité cardiovasculaire.

Maladies du foie

  • Les maladies hépatiques liées à l’alcool restent une cause majeure de cirrhose et d’indications de transplantation hépatique.
  • Une consommation nocive (> 2 verres/jour pour les femmes, > 3 verres/jour pour les hommes) augmente de manière marquée le risque de stéato­hépatite alcoolique, de cirrhose et de décès lié au foie.

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Santé mentale et vieillissement

  • Même une consommation faible peut aggraver l’anxiété et la dépression, en particulier lorsqu’elle est utilisée comme mode de gestion émotionnelle.
  • Des études émergentes montrent que l’alcool peut accélérer le vieillissement moléculaire et altérer le fonctionnement du système immunitaire.

Mécanismes d’action

  1. DNA endommagé : l’acétaldéhyde forme des adduits avec l’ADN, provoquant mutations et cancérogenèse.
  2. Inflammation et stress oxydatif : le métabolisme de l’alcool génère des espèces réactives de l’oxygène, favorisant l’inflammation chronique.
  3. Effets hormonaux : l’alcool élève les taux d’œstrogènes, augmentant le risque de cancer du sein et de l’ovaire.
  4. Effets synergiques : l’alcool augmente l’absorption d’autres carcinogènes (par exemple la fumée de tabac), multipliant les risques.

Les recherches se poursuivent et des essais prospectifs de grande ampleur sont nécessaires, mais les données actuelles appuient fortement les recommandations de santé publique qui préconisent de minimiser la consommation d’alcool afin de réduire le fardeau des maladies.

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