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Ford renonce à importer aux États-Unis des véhicules fabriqués en Chine

Le constructeur automobile américain Ford a annoncé vendredi qu’il renonçait à son projet d’importer aux États-Unis des voitures fabriquées en Chine en raison des tarifs douaniers élevés imposés par l’administration Trump.

«Nous avons pris la décision de cesser le développement du modèle Active de la gamme Ford Focus pour les clients américains en raison de l’impact financier négatif des nouvelles taxes à l’importation imposées sur les véhicules importés de Chine», a indiqué un porte-parole du groupe dans un courriel à l’AFP.

«Ford est fier d’employer plus de salariés américains et de construire aux États-Unis plus de véhicules que tout autre constructeur automobile», a ajouté le porte-parole.

Les États-Unis frappent depuis le 23 août de taxes douanières élevées quelque 50 milliards de dollars de biens commerciaux en provenance de Chine, dont les véhicules.

Et selon l’agence Bloomberg, qui se base sur plusieurs sources proches du dossier, Donald Trump souhaiterait mettre en oeuvre une nouvelle salve de taxes douanières sur 200 milliards de dollars de produits chinois importés aux États-Unis «dès que se terminera la semaine prochaine la période de consultations publiques» sur ce sujet.
Le locataire de la Maison Blanche n’a pas fait mystère par le passé de sa volonté de protéger l’industrie automobile américaine et de réduire le déficit commercial du pays.
«Nous avons étudié la situation pendant plusieurs semaines», a souligné le porte-parole de Ford. «Nous avons pris cette décision au regard de notre objectif constant d’améliorer notre rentabilité et de transformer des secteurs d’activité traditionnellement sous-performants», a-t-il ajouté.

«Ford est fier d’employer plus de salariés américains et de construire aux États-Unis plus de véhicules que tout autre constructeur automobile», a ajouté le porte-parole.

Les États-Unis frappent depuis le 23 août de taxes douanières élevées quelque 50 milliards de dollars de biens commerciaux en provenance de Chine, dont les véhicules.

Et selon l’agence Bloomberg, qui se base sur plusieurs sources proches du dossier, Donald Trump souhaiterait mettre en oeuvre une nouvelle salve de taxes douanières sur 200 milliards de dollars de produits chinois importés aux États-Unis «dès que se terminera la semaine prochaine la période de consultations publiques» sur ce sujet.
Le locataire de la Maison Blanche n’a pas fait mystère par le passé de sa volonté de protéger l’industrie automobile américaine et de réduire le déficit commercial du pays.
«Nous avons étudié la situation pendant plusieurs semaines», a souligné le porte-parole de Ford. «Nous avons pris cette décision au regard de notre objectif constant d’améliorer notre rentabilité et de transformer des secteurs d’activité traditionnellement sous-performants», a-t-il ajouté.

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