22 pays sollicitent officiellement l’adhésion au groupe BRICS
L’ambassadeur de l’Afrique du Sud au sein des BRICS, Anil Sooklal, a annoncé aujourd’hui que vingt-deux pays ont officiellement déposé des demandes d’adhésion au bloc regroupant les cinq pays émergents que sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Lors d’un point de presse, il a déclaré : « 22 pays ont formellement demandé à adhérer au groupe des BRICS. » Il a également précisé : « Un nombre identique de pays a également exprimé informellement leur intérêt à devenir membres des BRICS, y compris tous les principaux pays du Sud. »
En février dernier, l’ambassadeur de l’Afrique du Sud au sein du groupe BRICS avait déjà indiqué que l’Iran et l’Arabie saoudite figuraient parmi les pays ayant officiellement déposé des demandes d’adhésion. De plus, il avait révélé que d’autres pays avaient exprimé leur intérêt pour une adhésion au groupe des BRICS, notamment les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Indonésie, ainsi que deux pays d’Afrique de l’Est et un pays d’Afrique de l’Ouest, non nommés.
Outre l’Iran et l’Arabie saoudite, l’Algérie, l’Éthiopie, l’Égypte et l’Argentine ont également officiellement déposé des demandes d’adhésion au groupe des puissances émergentes.
Depuis sa création en tant que BRIC en 2006, le groupe n’a admis qu’un seul nouveau membre, l’Afrique du Sud, en 2010.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé en mai 2022 le début d’un processus d’élargissement du groupe des BRICS. Dans ce cadre, des dirigeants de plusieurs pays en développement, dont l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Indonésie, l’Argentine, le Nigeria, l’Algérie et la Thaïlande, ont participé le 23 mai à une conférence virtuelle intitulée « BRICS Plus », présentée par Pékin comme « une nouvelle phase du processus d’élargissement des BRICS ».
Aujourd’hui, le groupe des BRICS représente 42 % de la population mondiale, soit 3,2 milliards de personnes, et environ 25 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. Cependant, ses membres ne disposent que de 15 % des droits de vote à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international (FMI). Un éventuel élargissement du bloc des économies émergentes pourrait donc accroître son influence et son poids dans les organes de gouvernance mondiale.