Le gouvernement guinéen a annoncé son ambition de produire 120 millions de tonnes de minerai de fer à Simandou d’ici 2027. Cette annonce fait suite à l’accélération du développement du gisement depuis 2021, sous l’impulsion du président Mamadi Doumbouya.
Un calendrier ambitieux
Les premières tonnes de minerai de fer devraient être extraites d’ici fin 2025, ce qui permettrait d’atteindre la production maximale du gisement dans les deux années suivantes. Les deux mines de fer prévues sur les quatre blocs du gisement peuvent livrer respectivement 60 millions de tonnes de minerai de fer dès la deuxième année d’exploitation.
Des investissements massifs
Le développement de Simandou nécessite des investissements massifs dans les infrastructures portuaires et ferroviaires. Les entreprises chinoises China Baowu Steel Group, Winning Consortium Simandou, et l’australien Rio Tinto devraient investir 15 milliards $ dans ces infrastructures.
Un impact économique majeur
La mise en service de Simandou en 2025 pourrait augmenter de 26 % le PIB guinéen d’ici 2030, selon le FMI. Le projet devrait également créer des milliers d’emplois et stimuler le développement économique de la région.
Un enjeu crucial pour la Guinée
Le projet Simandou est un enjeu crucial pour la Guinée, qui cherche à diversifier son économie et à réduire sa dépendance aux matières premières. Le succès de ce projet pourrait transformer le pays en un acteur majeur du marché mondial du minerai de fer.
La Guinée se lance dans un pari audacieux avec le développement de Simandou. Si le pays parvient à atteindre ses objectifs de production, il pourrait devenir un acteur majeur du marché mondial du minerai de fer et transformer son économie.
