Les annonces de Donald Trump sur les tarifs douaniers ont effectivement déclenché une escalade commerciale mondiale, marquant un tournant historique.
Principaux éléments :
- Taux différenciés : 10 % sur toutes les importations (déjà en vigueur depuis le 5 avril)[4], avec des surtaxes ciblées : 20 % pour l’UE, 54 % pour la Chine (34 % s’ajoutant aux 20 % existants), 24 % pour le Japon.
- Objectif affiché : Corriger les déséquilibres commerciaux et relocaliser la production industrielle américaine, qualifiée par Trump de « renaissance économique ».
- Réactions internationales : L’UE, la Chine et d’autres partenaires dénoncent une mesure « perdant-perdant », tandis que les marchés financiers plongent (S&P 500 -3,1 %, Nasdaq -4 %).
- Conséquences économiques : Risque accru de récession aux États-Unis (estimé à 35-50 %), hausse des prix pour les consommateurs américains et fragmentation des chaînes d’approvisionnement mondiales.
Analyse :
Cette politique, comparée aux tarifs Hawley-Smoot de 1930, rompt avec le multilatéralisme post-1945. Les experts redoutent un effet domino via des mesures de rétorsion et une érosion des accords commerciaux existants[2][3]. Emmanuel Macron et Keir Starmer ont averti qu' »une guerre commerciale n’est dans l’intérêt de personne ».
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